Les principes de l'Islam: les principes de l'islam
L’islam est d’une grande simplicité de principes : Dieu, unique et tout puissant, a révélé aux hommes un texte, le Coran, qu’il a transmis na l’intermédiaire d’un homme Mahomet.
Le Coran est la parole de Dieu. Mahomet n’en est pas l’auteur, il en a reçu le texte d’un ange de Dieu, Gabriel.
Ce texte, parfait et complet, suffit à tous les besoins de l’homme et de la société. Le Coran est la référence suprême en toute matière : spiritualité, droit, politique, économie, sciences, morale individuelle ou collective.
Reconnaître la toute-puissance de Dieu, c’est se soumettre à sa volonté Le sens du mot islam est précisément « soumission ». La soumission à Dieu consiste à obéir à sa parole, c’est-à-dire à observer scrupuleusement les prescriptions du Coran.
Les plus fondamentales de ces prescriptions sont les « cinq piliers de l’islam» : la profession de foi (chahada), la prière cinq fois par jour, le jeûne, l’aumône (zakkat), et le pèlerinage Mais un bon musulman doit bien connaître l’ensemble du Coran puisque toute sa vie publique et privée doit s’y conformer.
Le Coran recommande d’ailleurs aux croyants de le réciter chaque fois que cela est possible. Des milliers de fidèles le connaissent par cœur d’un bout à l’autre2.
Parfois, le message du Coran peut laisser la place à interprétations, ne serait-ce que parce que l’intelligence humaine est limitée. L’islam admet pour vraie l’interprétation que le prophète Mahomet en a donné par sa façon de vivre aussi bien que par son enseignement. Des textes complémentaires, appelés hadith, relatent cette interprétation. Leur authenticité est assurée par la précaution extrême qu’ont pris les spécialistes musulmans de noter scrupuleusement les sources en donnant la suite chronologique des noms de ceux qui ont recueilli cet enseignement. Pour faire une comparaison juridique, le Coran est la Loi, relevant d’un pouvoir supérieur, et les hadiths sont la jurisprudence, c’est-à-dire la façon dont la loi a été interprétée.
La croyance des musulmans concerne tout ce que contient le Coran. Un hadith résume cette croyance ainsi : « croire au Dieu unique, à ses messagers les anges, à ses livres révélés, à ses messagers humains, à la résurrection du dernier jour, à la détermination du bien et du mal par Dieu ».
mérite quelques commentaires :
Cela ce en un Dieu unique n’est pas propre à l’islam, c’est celle de majorité de ceux qui croient en un univers créé. Cependant, l’écrasa laquelle l’unicité de Dieu est affirmée par les musulmans certains d’entre eux à reprocher aux chrétiens d’adorer un Dieu
Le anges sont très présents dans le Coran qui a, rappelons-le, été salmis par Gabriel au prophète Mahomet. Le Coran cite aussi r 311 liante Michel, sans indiquer ses fonctions, Malik, gardien de l’enfer, évoque l’existence d’autres anges sans spécifier leurs noms et attributs. Les anges ont différentes fonctions : soutenir le trône de Dieu, glorifier Dieu, lui servir de messagers…
– La révélation de Dieu ne se limite pas au seul Coran, qui est la parole de Dieu à l’état pur. Elle s’étend aussi au message d’autres livres. Le Coran mentionne explicitement : les « feuilles d’Abraham », c’est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible, la Thora dite « feuilles de Moïse », les psaumes de David, qui font partie de la Bible, et les Evangiles. L’islam fait une place à part à ceux qui se réfèrent à l’un ou l’autre de ces livres. Ils sont considérés comme « les peuples du Livre » (en arabe, ahl el kitab). L’une des conséquences est qu’il est permis à un musulman de se marier à une juive ou à une chrétienne en la laissant pratiquer sa religion
-Les messagers humains sont les prophètes (nabi ou rassoul en arabe). Ce sont des hommes de grande vertu et des modèles de comportement choisis par Dieu pour transmettre des révélations dont le contenu fondamental est constant – unicité de Dieu, interdiction du mal… – mais dont la forme peut varier en fonction du milieu social auquel ces révélations s’adressent. Ceci explique l’envoi de prophètes successifs parmi lesquels le Coran mentionne : Adam, Hénoch, père de Mathusalem, Abraham, Jacob, David, Moïse, Jésus, Jean-Baptiste et Mahomet. Cette liste n’est pas limitative. Le Coran enseigne même que toute nation a un prophète mais il n y aura pas d’autre prophète après Mahomet.
– Quand Dieu décidera que le temps est venu, l’univers sera détruit puis, après quelque temps, chacun sera ramené à la vie. Alors, viendra le Juge¬ment dernier qui décidera de notre sort en fonction des actes de notre vie. Ce que sont l’enfer et le paradis est au-delà de toute imagination ; il est seulement demandé au croyant d’y croire.
!eu seul connaît le bien et le mal. La morale à respecter pour être sauve est contenue dans le Coran, tout au moins dans les principes. Cette raie est codifiée par la loi musulmane, la charia qui comprend
Pour un musulman, l’islam est la religion parfaite : il est le couronne« ment et l’accomplissement de la révélation divine. La Torah et les Evan’ giles sont des livres sacrés révélés par Dieu, comme le Coran. C’est ainsi que les musulmans reprennent à leur compte les événements de l’Histoire sainte et se considèrent comme les fils spirituels d’Abraham. De même l’islam reconnaît la naissance miraculeuse de Jésus, né de la Vierge Marie1.
Pourquoi Dieu n’aurait-Il pas fait naître un homme sans père alors qu’il a créé Adam sans père ni mère ? Jésus est le plus grand prophète ayant vécu avant Mahomet ; il sera d’ailleurs appelé à présider le Jugement dernier. Ce rôle exceptionnel de Jésus rend inadmissible pour un musulman qu’il soit mort supplicié ; il y aurait donc eu substitution et c’est un inconnu qui serait mort sur la croix. Cependant, si les juifs ont tort de ne pas reconnaître Jésus comme prophète, les chrétiens divaguent en qualifiant Jésus de fils de Dieu. C’est faire injure à la grandeur de Dieu d’imaginer qu’il puisse avoir pris la condition humaine et il est contraire à Son Unicité qu’il ait existé un Homme-Dieu sur terre: Dieu ne peut avoir d’« associé
De même, le Saint-Esprit annoncé par Jésus sous le nom grec de paraclet, avocat, n’est pas une personne divine, mais Mahomet, le dernier des prophètes, auquel Dieu a confié le dernier des Livres révélés, le Coran, définitif et intangible.