L'islam : La démographie
Les pays musulmans présentent après les animistes le taux moyen de fécondité le plus élevé : 5,2. Cette prolifération démographique engendre d’insolubles problèmes dans de nombreux pays musulmans. Souvent ceux-ci ne se décident à intervenir que lorsqu’il est trop tard. Ainsi l’Algérie a radicalement revu sa position sur le problème démographique entre la conférence mondiale sur la population de Bucarest (1974) et celle de Mexico (1984). Attendant son innombrable jeunesse désœuvrée explique grande partie la violence et les convulsions que connaît cet Etat.
L’islam n’ayant pas de structure centralisée, à l’instar de celle l’Église catholique, il n’est pas aisé de définir avec précision sa position officielle sur le problème du contrôle des naissances. Le Co dit : « Ne tuez pas vos enfants par crainte de la pauvreté ; nous v accorderons votre subsistance avec la leur » (6, 151). Cette promesse « manquant pour le moins de vérification expérimental les théologiens musulmans acceptent de plus en plus un contrôle des naissances estimant que l’islam ne permet pas d’avoir plus d’enfants qu’on ne peut en nourrir. Mais la population musulmane reste très prolifique pour des raisons religieuses – Mahomet exhorta son peuple à se multiplier – et pour des raisons culturelles lié: statut de la femme : sa fonction, dans l’islam, se réduit à la procréation et à l’éducation des enfants.