Le surnaturel dans les religions
Aucune religion ne rejette le surnaturel puisque, par définition, l’objet de la religion, Dieu, est au-delà de la nature.
En fait, toutes les religions ont ce qu’on peut appeler une légende dorée où des événements, historiques ou non, sont idéalisés et habillés de merveilleux pour l’édification des fidèles. Il n’y a là rien de surnaturel, tout au plus un naïf enthousiasme, et ce type de récits mythiques fait aujourd’hui plus de tort aux religions qu’il ne leur atdre d’adeptes.
Les mythologies grecque ou égyptienne sont de véritables contes pour enfants qui tiennent lieu de religion.
Le Moyen Age chrétien imaginait d’innombrables prodiges réalisés par les saints, vivants ou morts, et certaines de nos coutumes sont encore imprégnées de telles légendes.
L’hindouisme populaire est, pour sa part, entièrement fondé sur des aventures mythiques, toutes plus extraordinaires les unes que les autres, rassemblées dans les livres sacrés, le Mahabharata et le Ramayana.
L’Islam, qui se veut très dépouillé, n’empêche pas la dévotion populaire de croire aussi à des contes fantastiques.
Quant au bouddhisme tibétain ou chinois, il est souvent vertigineusement fantaisiste.
Ce n’est évidemment pas ce surnaturel de pacotille qui nous préoccupe ici. Il s’agit de savoir s’il existe dans notre monde des manifestations divines – ou diaboliques (?) – qui constitueraient une ouverture sur un monde différent du nôtre.
La réponse des religions à cette question est unanimement positive mais la place que tient le surnaturel dans leurs croyances est éminemment variable.
– Dans le judaïsme, le surnaturel est omniprésent à l’époque des grands prophètes. Leurs conversations avec Dieu sont fréquentes et l’on ne compte plus les interventions divines qui bouleversent les lois de la nature : la mer Rouge qui se retire devant les juifs et engloutit les poursuivants égyptiens, la manne qui tombe du ciel pour nourrir le peuple élu dans le désert, le soleil qui s’arrête dans sa course pour laisser à Josué le temps de vaincre ses ennemis… En revanche, les manifestations spectaculaires semblent inexistantes depuis quelques siècles. Tout se passe comme si le contact de Dieu avec son peuple se plaçait dorénavant sur un plan purement spirituel et personnel.
-Dans l’Islam, le Coran donne une grande place au surnaturel et il reprend explicitement bon nombre de faits merveilleux de la Bible, jusqu’à la conception de Jésus par la Vierge Marie. Le prophète
Mahomet lui-même eut une vision de l’archange Gabriel qui lui annonça la mission dont il fut chargé. Ultérieurement, il fut enlevé au ciel pour une vision extraordinaire du Royaume de Dieu. A notre époque, des interventions miraculeuses, comme des guérisons obtenues par l’intercession de saints marabouts, sont admises par de nombreux musulmans, mais il s’agit de croyances populaires que les autorités religieuses considèrent, par principe, avec une certaine méfiance. Les savants musulmans sunnites limitent généralement le merveilleux à la vie du prophète, tandis que les chiites et les druzes y croient plus volontiers.
– Le christianisme reprend à son compte les faits surnaturels de la Bible. Le Nouveau Testament lui-même comporte beaucoup d’épisodes miraculeux. Ceux dont Jésus est l’auteur sont nombreux : changement de l’eau en vin aux noces de Cana, multiplication des pains, marche sur les eaux, pêche miraculeuse, arrêt subit d’une tempête, guérisons multiples de malades, d’aveugles et de paralytiques, résurrection de Lazare et du fils d’une veuve… Cette série de miracles a pour sommet la résurrection même de Jésus-Christ, suivie de 40 jours de vie extraterrestre et enfin de son ascension au Ciel. Les apôtres et les saints ont eux-mêmes bénéficié de dons miraculeux que la piété populaire a sûre¬ment amplifiés, sinon inventés. Des manifestations surnaturelles continuent d’avoir lieu périodiquement dans l’Eglise dont les plus récentes et les plus spectaculaires sont les apparitions de Lourdes et de Fatima. Nous présenterons plus loin certaines d’entre elles.
– Dans l’hindouisme, dont la mythologie est un tissu d’histoires merveilleuses, les seules traces de phénomènes surnaturels concernent les pouvoirs magiques supposés de certains ascètes tels que la transmission de pensée, la lévitation ou l’ubiquité ‘. De tels pouvoirs sont aussi revendiqués par les lamas tibétains du bouddhisme tantrique. En particulier, la recherche de l’enfant dans lequel se réincarne un dalaï-lama défunt se fonde sur des critères merveilleux. Rien de tout cela ne semble être, de l’avis même des hindouistes ou des bouddhistes de formation scientifique, autre chose que l’effet de l’imagination ou, au pire, du charlatanisme.
– Les différentes formes d’animisme engendrent des phénomènes de possession, fréquemment constatés et difficilement explicables. Le « possédé » perd sa personnalité et prend celle d’une divinité dans le vaudou, d’un animal dans l’animisme indonésien, et ne garde pas conscience de son expérience. Dans ces religions, les pratiques magiques sont nombreuses et variées ; elles consistent le plus souvent à jeter des sorts ou à s’en prémunir, ce qui permet aussi des guérisons.
Si l’on essaie de classer les phénomènes surnaturels dits religieux qui ne sont pas d’évidentes supercheries ou l’effet d’une crédulité imbécile, on peut dire que, de nos jours, l’essentiel se ramène à quatre catégories : _ ce qui relève de la magie ;
– les phénomènes de possession ;
– les apparitions et les visions ;
– les miracles.
Une réponse pour "Le surnaturel dans les religions"
et merde sa dis pas grand chose sur le surnaturelle fait chien sa mère tu pouvais pas être pus concré, sa me vénère j’ai un travail de recherche moi entre le surnaturel et la religion je voulais voir si il ya avait des liens, mais oui hein, tu m,en fait des beau, salopard
mais non je blague mais c’est pas cool j’aurrai aimé que sa soit plus detailé je t’en veux pas pour ton incompétence…