Les végetaux
Les religions ne sont pas les seules à prendre fréquemment pour symboles des végétaux, arbres ou fleurs. D’une façon générale, ils évoquent la vie, l’épanouissement, la beauté.
La rose, qui accompagne les apparitions de la Sainte Vierge, a été adoptée par les rosicruciens et le parti socialiste : sa beauté est indissociable de ses épines qui expriment qu’aucune réussite ne s’obtient sans souffrance.
Le lotus est constamment présent dans le bouddhisme : cette fleur des marécages symbolise la beauté qui sort de la boue.
Le lys, fleur des rois de France qu’on trouve encore sur le drapeau du Québec est cité dans l’Evangile pour sa blancheur, symbole de pureté et de perfection de l’œuvre de Dieu.
Le cèdre est symbole de puissance et d’enracinement dans la terre. Il est celui des chrétiens du Liban, bien qu’il reste peu d’arbres des grandes forêts de jadis.
Le sénevé1 est pris dans l’Evangile comme exemple d’une graine minus¬cule qui produit cependant une grande plante, symbole des conséquences importantes d’une action mineure.
Le sapin, vert en hiver, est le symbole de la continuation de la vie et de Noël.
La vigne est fréquemment citée dans l’Evangile pour les fruits abondants qu’elle donne après avoir été bien taillée : symbole des sacrifices que nous devons faire pour être productifs.
La végétation est inséparable de l’image que les religions se font du paradis, le jardin d’Eden. C’est par la consommation du fruit défendu de l’arbre de la science du bien et du mal que commence symbolique¬ment, selon la Bible, l’histoire de l’humanité souffrante.