prêtres et rabbins dans le judaïsme
La fonction principale des prêtres du judaïsme antique consistait à célébrer des sacrifices d’animaux au Temple de Jérusalem, véritable demeure de Dieu sur la terre.
Depuis la destruction du temple par les Romains en l’an 70 de notre ère, plus aucun sacrifice ne pouvait être effectué et les prêtres n’avaient plus de raison d’être. La tradition confère encore cependant aux descendants d’Aaron, les Cohen, des prérogatives et devoirs des anciens prêtres : ce sont eux qui disent la prière sacerdotale à la synagogue et il leur est interdit d’avoir contact avec les cadavres. C’en est au point que la route de Jérusalem à Jéricho, qui passe au milieu d’un ancien cimetière, est interdite aux prêtres et une vieille route a été maintenue comme déviation à leur usage.
Cependant ces pratiques des juifs orthodoxes sont rejetées par les juifs réformés dont la religion est plus intellectualisée1.
Le judaïsme repose sur la Loi divine, la Torah. Les docteurs de la loi que sont les rabbins 2 se consacrent à son étude et à son enseignement ; ils assurent les services religieux du sabbat, des mariages et des enterrements. Les rabbins se doivent d’avoir une vie exemplaire, ils sont encouragés à se marier et à avoir de nombreux enfants. Ils reçoivent leur diplôme du grand rabbin, lui-même élu parmi les rabbins par un consistoire comprenant aussi des « laïcs ». Pour la première fois en 1987, une femme a été admise comme rabbin du courant libéral du judaïsme.