La religion bahaï
Rigine et définition de la religion Bahaï :
Une des plus récentes des religions révélées, le bahaïsme, comme son appellation laisse entendre, est fondée en 1963 par Baha’allah, un perse dont le nom signifie en arabe « splendeur de Dieu » et qui se dit porteur d’un message divin portant sur l’unité et l’union de la race humaine.
Cette religion commence à prendre de l’ampleur et à avoir une grande influence ces dernières années. Nous comptons plus que 7 millions de croyants répartis dans plus de 189 pays en 2011 et leurs publications existent en 800 langues. Les disciples bahaïs s’organisent autour de 10 000 centres dont le centre mondial est situé à Haïfa, en Israël. Ce sont les méandres de l’histoire des religions qui justifient la présence du centre mondial bahaï en terre sainte .Le but premier de cette religion est d’unir l’humanité en une société mondiale, où la justice, l’équilibre et le bonheur règnent.
Afin de parvenir à atteindre ce but, la religion Bahaï a favorisé certains préceptes. Citons par exemple l’égalité des droits de l’homme et de la femme, l’abolition de toute sorte de préjugés, de religion soit-il, de race ou de nationalité, le rejet des extrêmes qui concernent la richesse et la pauvreté, trouver un rapport harmonieux entre la science, la religion, la raison et la spiritualité, de rendre l’éducation universelle…
Les écrits bahaïs ont traité plusieurs sujets et ont abordé des questions existentialistes d’une manière idéaliste et peu semblable aux autres grandes religions, en l’occurrence le judaïsme, le christianisme et l’islam.
Les bahaïs et Dieu :
Comme toutes les autres religions, la religion bahaïe croit en un seul Dieu, surhumain et surnaturel, qui a créé l’univers et ses créatures. Dieu est omnipotent et omniscient, c’est-à-dire qu’il a le pouvoir et le contrôle absolu ainsi que la connaissance parfaite des créatures et de ce qui se passe dans l’univers. Dans ce contexte, Baha’allah a dit :
« Louange à l’unité de Dieu, et honneur à l’incomparable et très glorieux Seigneur souverain de l’univers qui, du néant le plus complet, a créé la réalité de toutes choses ; qui, de rien, a extrait les éléments les plus raffinés et les plus subtils de sa création et qui, délivrant ses créatures de l’abaissement où les tenait l’éloignement de sa présence, et les sauvant des périls de l’extinction finale, les a reçues dans son royaume d’incorruptible gloire !… » (Extraits des écrits de Baha’allah, Bruxelles, Maison d’éditions Baha’ies, Edition 1990.
Baha’allah a, en outre, enseigné que nul esprit ne peut comprendre ou représenter Dieu correctement. Ainsi, la connaissance de Dieu ne peut parvenir à connaitre son essence mais plutôt à connaitre ses attributs et ses qualités.
Les bahaïs et le corps humains :
Le bahaïsme admet que le corps humain est le véhicule de l’âme et donc déconseille vivement toute forme d’ascétisme et d’abnégation extrême. Delà, la religion bahaï appelle à un nombre de lois qui font un mode de vie afin d’entretenir et soigner le corps humain : une hygiène quotidienne, une alimentation saine, une utilisation modérée de certaines pratiques… Par conséquent, une préservation du corps et une attention particulière à lui pour le préserver favorise une croissance spirituelle et un développement humain.
Néanmoins, le bahaïsme admet qu’il y a des situations incontrôlables et des facteurs physiques que nous ne pouvons pas changé tels que le handicap ou la faiblesse génétique. Cependant, ceci ne doit en aucun cas influencer sur la croissance spirituelle et émotionnelle de l’individu.
Les bahaïs et la dichotomie bien / mal :
La religion bahaïe ne croit pas au péché originel et à la doctrine qui considère que l’être humain possède de mauvais éléments dans sa nature. En effet, les facultés inhérentes et les forces donnés par Dieu sont forcément bonnes et bénéfiques à la croissance spirituelle selon un libre-arbitre.
Suivant la logique de l’absence (le noir est l’absence de lumière, le froid est l’absence de la chaleur…), le bahaïsme nie toute existence du diable, de Satan. Ainsi, le mal est expliqué par l’absence du bien. Selon les écrits de Baha’allah, la figure de Satan dans les précédentes religions n’est que symbolique. Ce n’est que la nature inférieure de l’individu qui l’empêche de s’harmoniser avec sa nature spirituelle.
Dans la même interprétation, l’éden et l’enfer ne sont pas des lieux réels, mais des états spirituels et psychologiques du rapprochement ou de l’éloignement de Dieu.Le bien et le mal deviennent alors le vrai ou le faux, ou plus exactement ce qui aide à la croissance spirituelle et ce qui nuit à cette croissance.A partir de là, la raison pour laquelle l’être humain ne retrouve pas un épanouissement et une croissance spirituelle est qu’il s’est détourné de la vrai religion et des facultés données par Dieu.
Les bahaïs et l’égalité des sexes :
Le bahaïsme est la première religion a proclamé l’égalité entre l’homme et la femme. Elle indique aussi que toute inégalité apparente entre les capacités des deux sexes est due à un manque de possibilité.
Les bahaïs et l’équilibre entre progrès social et spiritualité :
Convaincus que le bonheur et le bien-être social dépondent du respect des lois et des préceptes cités par le fondateur de la religion, les bahaïs louent ainsi certaines règles de conduite morales, sociales et religieuses. Comme les dix commandements, ils interdisent le mensonge, le meurtre, le vol, , la colère et la haine, le blasphème et le faux serment… De plus, ils interdisent les jeux de hasard, la consommation de l’alcool et de la drogue, l’adultère…En parallèle, ils prônent la modération, l’honnêteté et la confiance, le dévouement, la pureté, la générosité, l’unité, la tolérance, le travail…
Une réponse pour "La religion bahaï"
très intéressant comme quoi on a encore beaucoup de choses a connaître