Les Focolari
Ce mouvement de laïcs chrétiens, hommes et femmes, est un exemple qui illustre la diversité des activités au sein de l’Eglise catholique.
Il a été fondé en Italie en 1943, dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, par Chiara Lubich. Cette religieuse, née en 1920 à Trente d’un père socialiste et d’une mère pratiquante, souhaite apporter aux laïcs le goût de la contemplation de Dieu. Mais cette contemplation n’est pas inactivité, elle doit au contraire motiver davantage les membres du mouvement pour leur permettre d aborder plus chrétiennement les problèmes de notre époque :
manque de dialogue entre générations, solitude des personnes âgées, etc.
C’est par l’organisation de rencontres où s’échangent dans la bonne humeur les expériences de chacun que s’exprime la spiritualité du mouvement. Des rencontres appelées Mariapolis ras¬semblent quelques centaines ou quelques milliers de participants pour des sessions de quatre ou cinq jours, généralement en été Pour les jeunes, il existe des sortes de festivals chrétiens, dénommés Genfests, émanation de la section des jeunes « Gen » (générations nouvelles). D’autres activités sont plus spécifiquement organisées pour les ménages. Ce qui sous-tend ces différentes activités est la recherche de l’unité des chrétiens à travers la variété de leurs situations dans le monde.
C’est dans cet esprit que les focolari1, initialement purement catholiques, se sont rapidement ouverts aux autres chrétiens : anglicans, protestants et orthodoxes. Des rencontres spectaculaires, regroupant plus de 10 000 participants, ont également eu lieu au Japon avec les membres du mouvement néo-bouddhiste Rissho Kosei-kai.
Les focolari, dont les statuts ont été approuvés en 1964 par le pape Paul VI, sont rattachés à la congrégation pontificale de l’apostolat des laïcs. Ils comptent aujourd’hui plus d’un million de membres vivant dans plusieurs dizaines de pays. Certains sont prêtres ou religieux, mais ils n’ont aucune responsabilité particulière qui les distingue des autres membres.