L'hindouisme : Les fêtes
des lanternes, bougies, guirlandes lumineuses courent le long des toits, des fenêtres, des balcons, des corniches ; des habits multicolores, des orchestres, des danses, l’alcool enivrent la foule de gaieté pendant six jours à la fin des moissons. Le nouvel an hindou se fête avec des habits neufs et des repas particulièrement recherchés, pendant quinze jours…
Ce sont de vraies fêtes pour lesquelles les populations se réjouissent longtemps à l’avance, des fêtes pendant lesquelles les gens s’amusent, oublient leur vie ! Dans le village du pays Tamoul que les Racine étudièrent en détail, les principales sont les suivantes (les dates sont approximatives) : le nouvel an en avril, la bouillie de Mariamman et la fête de Périyandavin en juillet, Pillaiyar caturtti et Krishnajayanti en août, la fête des armes en septembre, Dipavali en octobre, Kartikkai dipam en novembre, Vaïkunda ekadesi en décembre, Pongal, Taï pusam, la fête des sept Kanni, la fête d’Aiya- nar, celle de la rivière en janvier, Sivaratri et Maci magam en février et enfin la fête de Draupadi en mars. Draupadi est la déesse des intouchables et cette fête dure dix-huit jours ! A cette liste, il faut ajouter des fêtes secondaires qui ne concernent que la secte ou la famille. Non seulement les fêtes coûtent très cher, mais pendant ce temps, le travail s’arrête.
La plupart des fêtes sont évidemment liées aux moissons, celles- ci finançant celles-là. Les moissons sont suivies de la création des pépinières ou des repiquages. Toutes ces tâches sont très absorbantes et les fêtes ont donc lieu au moment où les travaux agricole« sont les plus nombreux. Ainsi la saison chaude et sèche, d’avril i juin, ne compte aucune fête, à l’exception du Nouvel An. Il er résulte des interruptions de travail, longues et répétées, aux périodes de pointe, qui ne favorisent pas le développement agricole.
Vidéo : L’hindouisme : Les fêtes
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’hindouisme : Les fêtes