Une évidence joyeuse
Une évidence joyeuse
Pour nous, après deux mille ans de christianisme, c’est une évidence : Jésus de Nazareth est le Messie ; et d’ailleurs, nous l’appelons « Jésus-Christ », ce qui est déjà une affirmation considérable de foi !… Nous n’y pensons peut-être pas toujours. Dire Jésus- Christ, c’est précisément affirmer qu’il est le Messie, puisque c’est exactement le sens du mot « Christ ».
Alors,
est-il
nécessaire
d’y
revenir,
puisque
c’est
une
évidence
?
Oui,
pour
mieux
le
connaître,
lui,
le
Messie,
et
aussi
pour
mieux
comprendre
le
projet
de
Dieu
et
y
participer,
et
même
nous
y
engager
puisque
nous
avons
encore
un
rôle
à
jouer
!
Car
si
le
Messie
est
venu,
il
faut
bien
reconnaître
que
l’ère
messianique
tant
attendue,
l’ère
de
bonheur
et
d’harmonieuse
fraternité
au
sein
de
l’ensemble
de
l’humanité
n’est
encore
pas
arrivée.
C’est
évidemment
l’une
des
deux
grandes
questions
qui
se
sont
posées
aux
premiers
chrétiens
comme
à
nous
;
l’autre
étant
le
scandale
d’un
Messie
crucifié
apparemment
abandonné
de
Dieu
alors
qu’il
était
son
envoyé.
C’est
à
ces
deux
questions
que
s’efforcent
de
répondre
les
livres
du
Nouveau
Testament
:
les
quatre
évangiles,
les
Actes
des
Apôtres,
les
vingt-trois
lettres
des
plus
proches
disciples
de
Jésus,
Pierre,
Jacques,
Jean,
Jude
et
Paul,
la
lettre
aux
Hébreux
(dont
on
ne
connaît
pas
l’auteur
puisqu’elle
n’est
pas
signée)
et
enfin
l’Apocalypse.
Pour connaître les réactions des contemporains de Jésus à ses faits et gestes, nous n’aurons guère d’autres sources que ces vingt-sept livres ; très peu de livres non chrétiens ont retenu le nom de celui qui, à nos yeux, a bouleversé la face du monde !