Le confucianisme : La Corée du Sud
La Corée du Sud (44 millions d’habitants répartis sur 98484 km2) a une densité démographique de 442 habitants par km2. Annexée par le Japon de 1910 à 1945, la Corée du Sud fut séparée de la Corée du Nord suite à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre de Corée qui, en 1953, laissa le pays dans un état de profond délabrement. La Corée du Sud s’est toujours distinguée par un régime très autoritaire, souvent même militaire – ce qui est rarement le gage d’une économie dynamique – et ce n’est que récemment, sous la pression de la rue, que le pays s’est peu à peu démocratisé. Toutefois il est remarquable que le pouvoir – même dictatorial – ne soit jamais intervenu dans le domaine religieux, ce qui a permis l’éclosion d’une floraison de sectes, notamment chrétiennes. Il y aurait même plus de 25 % de protestants dans ce pays. Les coréens seraient-ils particulièrement attirés par cette religion favorable au développement ?
La puissance économique de la Corée du Sud s’est formée grâce aux chaebols, ces grands conglomérats multinationaux lancés par quelques puissantes familles avec l’énergique soutien des régimes militaires. Ceux-ci ont toujours su adapter leur stratégie économique en fonction des contraintes locales et mondiales. Dans les années cinquante la Corée du Sud s’évertua d’abord à fabriquer des produits de substitution afin de réduire les importations ; puis dans les années soixante, elle développa ses exportations avant de renforcer ses industries lourdes à partir de 1973. Pour cela elle n’hésita pas à s’endetter massivement mais elle limita strictement les implantations étrangères sur son sol. Aujourd’hui le pays se situe au deuxième rang mondial pour la construction navale, au troisième pour l’électronique grand public et au cinquième pour l’automobile.
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