Le bouddhisme : Le Sri-Lanka (Ceylan)
Les bouddhistes, en général cinghalais, représentent environ 70 % de la population. Cette religion s’est occidentalisée : on ne va plus au temple par conviction mais par obligation sociale et pour faire des rencontres. Le clergé s’est commercialisé : les temples dispensent des formations professionnelles payantes et même de cours particuliers, plus rentables. Historiquement le mouvement nationaliste bouddhiste a fortement contribué à l’indépendant du pays et à lui donner son caractère particulier. Mais il existe un forte minorité de Tamouls (environ 20 %), présente sur l’il depuis 2 000 ans, qui se réclame de l’hindouisme. Certains mil tants Tamouls revendiquent la création d’un Etat indépendant dans le nord de l’île. De violents affrontements ont eu lieu entre les deux communautés et le pays a même du faire appel à l’armé indienne pour protéger les Tamouls. Les Bouddhistes, minoritaires face aux 900 millions d’indiens, demandent le renvoi des Tamouls en Inde.
L’agriculture est un succès grâce au riz, au thé, à l’hévéa et a cocotier. La pêche et l’exploitation des forêts atteignent un bon niveau de production, mais c’est l’industrie agroalimentaire et vestimentaire qui constitue le principal du développement, celui- étant conforté par le tourisme. Depuis 1990, le PNB augmente chaque année d’environ 5 %, ce qui pourrait annoncer le décollement! Économique du pays. Mais il faut dire qu’il part de très bas : 570 dollars par habitant en 1993. Apparemment, le capitalisme, qui a é interrompu par quelques périodes gauchistes, semble maintenant mieux assis. Ce serait un des facteurs du développement.
L’analphabétisme est faible : 10 % en 1995, car la scolarisation est élevée ; en effet, 62 % des jeunes fréquentent le secondaire près de 6 % le supérieur ! De ce point de vue, il s’agit du pays le plus performant de sa région. Faut-il rappeler que l’enseignement a te jours été un des piliers du bouddhisme… et du développement