Les
Jaïna,
fraction
réformiste
de
l’hindouisme,
ont
fondé
des
hôpitaux
pour
les
animaux
vieux
ou
malades.
Le
guide
Larousse
cite
Jean
Ovington,
voyageur
anglais
du
XVIIe
siècle
qui
constatait
ce
que
l’on
voit
encore
aujourd’hui
au
sujet
d’un
grand
hôpital,
non
loin
de
Bombay
«
pour
les
vaches,
les
chevaux,
les
chèvres,
les
chiens
et
autres
animaux
qui
sont
malades,
ou
estropiés,
ou
trop
vieux
pour
le
travail.
Un
homme
qui
ne
peut
plus
tirer
de
service
d’un
bœuf,
et
qui
est
porté
à
lui
ôter
la
rie
pour
s’épargner
la
dépense
de
le
nourrir…
trouve
un
Jaïna
charitable,
qui
ne
manque
pas,
lorsqu’il
est
informé
du
danger
que
court
cet
animal,
de
le
demander
au
maître,
et
qui,
l’achetant
quelquefois
assez
cher,
le
place
dans
cet
hôpital,
où
il
est
bien
traité
jusqu’au
terme
naturel
de
sa
vie
».
Le
même
Ovington
affirme
avoir
vu
une
fondation
«
pour
les
punaises,
les
puces
et
toutes
les
espèces
de
vermine
qui
sucent
le
sang
des
hommes
»
où
l’on
peut
trouver
de
temps
en
temps
un
pauvre
hère
qui
accepte,
contre
rémunération,
de
passer
la
nuit
lié
sur
un
lit
pour
les
nourrir
de
son
sang
!